Avec plus de 20 000 m2, c’est le plus grand parc national australien


Avant de prendre la route pour ce fameux parc national, nous avons fait une halte, avec Margot et Valentin à Adelaide River pour faire la rencontre d’énormes crocodiles. 

Embarqués de bon matin sur une petite vedette nous voilà en quête de ces grosses bestioles qui peuplent la rivière d’Adélaide. Nous n’avons pas été déçus! Après quelques minutes de navigation nous avons découvert d’énormes crocs, aux longues dents bien pointues. 


Les consignes de notre pilote étaient claires : aucune main ne sort du bateau, on ne se penche pas, on retire ses lunettes à verres réfléchissant (n’est-ce pas Aymeric?!). En effet, les crocos s’approchaient dangereusement du bateau, ils étaient clairement en quête de chair fraiche (en plus de celles qui leur était donnée pour les attirer près de nous). 


Une expérience très chouette, avec une rencontre vraiment « wild ». C’est ici que nous avons dit au-revoir à Margot et Valentin et que nous nous sommes donnés rendez-vous 2 mois plus tard, à Perth. 


Après cette matinée avec les crocs, nous avons pris la route direction Jabiru « la » ville située au coeur du parc. 

3h et 3L de sueur plus tard, nous voilà à l’entrée du parc. Petite salade enfilée sur le pouce, on file au visitor center pour récupérer des informations et réfléchir à notre itinéraire. 

Nous décidons de passer 4j dans le parc et d’alterner entre découvertes de la culture aborigène, randos et baignades dans des cascades, pour survivre à la chaleur. 


Ainsi, nous avons découvert des peintures rupestres aborigènes au cours de grandes balades. Il s’agit de la seule culture n’ayant pour seul moyen écrit de communication, celui du dessin. 

Nous avons peu fait de grosses randonnées du fait de la chaleur écrasante (environ 42°C), mais avons fait les principales.

En revanche, nous avons passé beaucoup de temps dans l’eau, dans les 3 principales WaterFalls du parc : Gunlom, Jimjim et Maguk. 


. JimJim Falls était, d’après le plan, celle la plus difficile d’accès car séparée de la route principale par 50KM de route de terre. Nous voilà donc partis à 5H30 du matin pour entamer cette très longue route, qui s’est en fait avérée très facile et accessible. Nous avons petit déjeuner sur le parking avant d’entamer, ou plutôt d’essayer de commencer une grande randonnée d’une dizaine de kms. Celle-ci commençait fort : traversée de cours d’eau, montées à pic, sans ombre. Nous avons finalement rebroussé chemin et avons opté pour celle du niveau d’en dessous. Après une petite heure de marche sur des rochers, nous sommes arrivés dans un « cirque » bordée d’une plage au sable blanc et d’une eau transparente. Etant encore dans la dry season, il n’y avait pas d’eau qui coulait depuis la cascade. Le spectacle n’était pour autant pas moins intéressant du fait de cette eau et de cette plage. 

. Maguk Falls : après une petite randonnée nous sommes arrivés au pied d’une chute d’eau bien garnie. Nous avons fait un petit plouf au pied de cette chute pour nous rafraîchir, avons croisé la route d’un serpent d’eau douce et sommes repartis, direction la « Upper Pool ». Quelle surprise ! Après une bonne trentaine de minutes de grimpette, nous voilà arrivés au sommet de la cascade, où nous attendaient plusieurs piscines naturelles remplies d’eau translucide. Nous y avons passé une bonne partie de la matinée, avons profité d’une rencontre avec des australiens pour remonter un peu la chute et découvrir d’autres chutes derrière. C’était magique, un vrai coup de coeur. 

. Gunlom Falls, la chute d’eau soit-disant accessible à tout le monde. Une petite trentaine de kilomètres de route de terre nous attendait, d’après le plan. Quelle trentaine… nous y avons passé beaucoup de temps et avons cru, à chaque virage perdre la voiture tellement la route était MAUVAISE ! Pour nous remettre de nos émotions, nous nous sommes fait un bon déjeuner à l’arrivée, avant de démonter tout le roof-rack (grâce à des outils prêtés par notre voisin de parking - qui s’avérait être français). Nous avons pu ré-équilibrer le poids sur le toit et ainsi ménager notre suspension arrière. Malgré la chaleur écrasante, nous avons décidé de gravir la montagne qui s’offrait à nous pour aller nous rafraîchir dans la fameuse cascade. La randonnée n’était pas longue, mais comme elle a été dure ! Du fait de cette chaleur et de l’absence d’ombre. Nous avons été récompensés à notre arrivée par les différentes pool rafraichissantes et la vue magnifique sur le bush. Nous avons fini cette journée par une bonne douche, extérieure, avec vue à 100% sur le bush. BONHEUR. 


Notre virée dans ce parc a été un tel coup de coeur que nous avons décidé d’y revenir avec So et Théo afin de leur faire découvrir ce coin de paradis! 

Il faut dire que nous avions pas mal d’atouts de notre côté, avec la possibilité de se doucher chaque jour (soit aux cascades soit dans les petites villes du parc), et surtout la présence d’une superbe piscine, accessible gratuitement, où nous avons coulé du bon temps. 


A noter, c’est aussi dans ce parc que nous avons eu notre premier problème technique : la batterie à plat. 

Ayant récupéré une barre de réseau, nous nous sommes rapidement arrêtés au pied d’une station service pour prendre des nouvelles de notre entourage. Arrêt un peu précipité avec un oubli d’éteindre nos feux. Après quelques bonnes minutes de geek, nous avons essayé de repartir, sans succès. La batterie était à plat. 

Une australienne, très équipée, nous a prêté main forte et grâce à ses superbes pinces dernière génération, nous a permis de reprendre la route. OUF.