La ville de passage… 


Après avoir quitté notre petit paradis établi au lac Argyle, nous sommes arrivés à Kununurra où nous avions prévu de refill les courses, eau et l’essence. Nous avions aussi pour objectif d’aller au visitor center pour avoir plus d’informations sur la nouvelle que nous avions apprise le matin : celle de la fermeture d’une partie de la Gibb River Road (que nous avions prévu de faire les jours suivants) et du Parc National de Purnululu. 


Evidemment, week-end oblige, le visitor center était fermé. Solution de secours : appeler une autre antenne, qui elle était ouverte. La fermeture de la Gibb nous a bien été confirmée en revanche celle de Purnululu a été démentie. Ouf, à moitié sauvés, malgré notre déception de ne pas faire ce passage de la fameuse Gibb River Road. 

Notre programme était un peu ébranlé, nous avons décidé de le revoir et de nous rendre tous les 4 jusqu’à Broome où So et Théo pourraient sauter dans un avion et se rendre à Darwin en 2h et non en 28H de bus. Joie, bonheur. 


Les péripéties n’étant pas suffisantes, c’est ici que notre cable de gaz nous a lâché. Lors de la cuisson d’un déjeuner. Etant donné les jours de route qui nous attendaient, il nous fallait trouver une solution immédiate, afin de pouvoir repartir avec une gazière fonctionnelle. 

Nous voilà donc harpentant la ville : BP, magasins spécialisés, Woollies… nous ne trouvions pas de solution peu chères. Les esprits s’échauffant et les avis divergents, Théo a sorti la meilleure carte : celle de la tablette de chocolat pour apaiser tout le monde. 

Aymeric a quant à lui réussi à réparer la gazière avec les moyens du bord (une corde et un bout de tendeur), de façon temporaire. 


Nous voilà donc quittant la ville de Kununurra après une après-midi agitée. Nous allions connaître notre première vraie route de nuit, plutôt épique.

Après un arrêt en urgence sur le bord de la route pour cause de voyant rouge allumé, puis de l’apparition d’une énorme vache au milieu de la route presque sous notre nez, nous sommes arrivés à notre free camp sains et saufs.